LE BON CAKE ET LA TARTE SALEE

Il était une fois une modeste tarte salée qui vivait avec son père, sa Flammekueche de marâtre et ses deux tartes de sœurs (au sens propre comme au sens figuré) Tarte aux Oignons et Tarte aux Blettes. Ces dernières prenaient un malin plaisir à malmener la Tarte salée.

Un jour, le cake (aux olives noires) de la table voisine organisa un buffet auquel les plus exquises tartes du restaurant étaient conviées pour que son cake de fils (qui, quant à lui, était aux tomates confites et aux olives noires) puisse, parmi elles, trouver une épouse. A l’annonce de cet évènement, les deux sœurs ne purent réprimer leur joie. Le jour du buffet la Tarte salée les aida à se parer de leurs plus beaux atours (comprendre : leurs plus beaux oignons et leurs plus belles blettes) et demanda l’autorisation à sa marâtre de s’y rendre elle aussi.

-Toi, la Tarte salée, toi, aussi insipide qu’ordinaire tu voudrais te rendre au buffet ! Tu n’as ni garniture ni saveur et tu voudrais te faire grignoter !

Sur ces bonnes (?) paroles, la marâtre se hâta de se préparer avec ses deux tartes de filles. Quand tout le monde eut quitté la maison, la Tarte salée se mit alors à pleurer parce qu’elle aurait bien voulu elle aussi aller se faire grignoter au buffet. Un coup de spatule magique (oui, c’est un conte alors tout peut arriver) fit apparaître un magnifique et scintillant moule en verre Pyrex qui l’habillerait jusqu’aux douze coups de midi. Elle revêtit le moule en toute hâte et se rendit au buffet. Ses soeurs et sa belle-mère ne la reconnurent pas et s'imaginèrent qu'il s'agissait d'une tarte étrangère, tant elle était appétissante dans son moule de verre. Le fils du cake vint à sa rencontre, la prit par la pâte et l’emmena se faire grignoter. Aux douze coups de midi, la Tarte salée se sauva en laissant derrière elle le moule en verre. Et c’est grâce à celui-ci que le cake put retrouver sa bien-aimée la Tarte salée (qui au passage n’avait rien d’insipide) puisqu'elle était la seule à pouvoir rentrer dans un diamètre 26.


[inspiré du conte 'Cendrillon']





mercredi 2 mai 2018

Il était une fois... une tarte tutti verde.



Cette tarte est le produit de deux choses : mon coup de foudre pour le chou romanesco (je faisais les cours à la Biocoop et «ohhhhhhh mais que c’est joli, tiens si j’en prenais un »… une fois rentrée « non mais j’en fais quoi ?! ») et le coup de mou de certains légumes dans mon frigo (le brocoli et le poivron vert ne respiraient guère la fraicheur). Et le résultat est correct… et surtout, on se donne bonne conscience quand on mange de la verdure (en tout cas moi ça me donne bonne conscience !).



Combien ?
8 personnes


Quoi ?
-1 pâte brisé ou feuilletée comme vous voulez
-1 chou romanesco
-1 tête de brocoli
-1/2 poivron vert
-1 oignon
-1 gousse d’ail
-1 cuillère à café de thym
-1 cuillère à café de basilic séché
-100g de fromage de chèvre frais
-1 œuf
-10cl de crème de soja

-3 cuillères à soupe de lait de riz ou soja
-sel et poivre
-12 noisettes



Comment ?

Etape 1 : Coupez le chou et le brocoli (je n’ai gardé que les fleurettes), le poivron en lamelles puis en dés et émincez l’oignon. Faites cuire la pâte à tarte au four afin d’avoir un fond de tarte déjà précuit (la pâte doit être à peine dorée).
Etape 2 : Faites cuire le chou et le brocoli dans de l’eau bouillante jusqu’à ce qu’ils soient craquants. Réservez.
Etape 3 : Dans une poêle, faites revenir l’oignon ainsi que l’ail passé au presse-ail pendant quelques minutes. Ajoutez les herbes et remuez bien. Ajoutez-y le chou romanesco, le brocoli et le poivron vert. Mélangez bien. Versez dans sur le fond de tarte en prenant soin de out bien répartir.
Etape 4 : Emiettez le fromage frais sur le fond de tarte puis répartissez dessus le mélange chou-brocoli. Enfin versez dessus le liant œuf-crème soja-lait de riz fouetté dans un bol au préalable. Enfournez à 180°C et laissez cuire.

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