LE BON CAKE ET LA TARTE SALEE

Il était une fois une modeste tarte salée qui vivait avec son père, sa Flammekueche de marâtre et ses deux tartes de sœurs (au sens propre comme au sens figuré) Tarte aux Oignons et Tarte aux Blettes. Ces dernières prenaient un malin plaisir à malmener la Tarte salée.

Un jour, le cake (aux olives noires) de la table voisine organisa un buffet auquel les plus exquises tartes du restaurant étaient conviées pour que son cake de fils (qui, quant à lui, était aux tomates confites et aux olives noires) puisse, parmi elles, trouver une épouse. A l’annonce de cet évènement, les deux sœurs ne purent réprimer leur joie. Le jour du buffet la Tarte salée les aida à se parer de leurs plus beaux atours (comprendre : leurs plus beaux oignons et leurs plus belles blettes) et demanda l’autorisation à sa marâtre de s’y rendre elle aussi.

-Toi, la Tarte salée, toi, aussi insipide qu’ordinaire tu voudrais te rendre au buffet ! Tu n’as ni garniture ni saveur et tu voudrais te faire grignoter !

Sur ces bonnes (?) paroles, la marâtre se hâta de se préparer avec ses deux tartes de filles. Quand tout le monde eut quitté la maison, la Tarte salée se mit alors à pleurer parce qu’elle aurait bien voulu elle aussi aller se faire grignoter au buffet. Un coup de spatule magique (oui, c’est un conte alors tout peut arriver) fit apparaître un magnifique et scintillant moule en verre Pyrex qui l’habillerait jusqu’aux douze coups de midi. Elle revêtit le moule en toute hâte et se rendit au buffet. Ses soeurs et sa belle-mère ne la reconnurent pas et s'imaginèrent qu'il s'agissait d'une tarte étrangère, tant elle était appétissante dans son moule de verre. Le fils du cake vint à sa rencontre, la prit par la pâte et l’emmena se faire grignoter. Aux douze coups de midi, la Tarte salée se sauva en laissant derrière elle le moule en verre. Et c’est grâce à celui-ci que le cake put retrouver sa bien-aimée la Tarte salée (qui au passage n’avait rien d’insipide) puisqu'elle était la seule à pouvoir rentrer dans un diamètre 26.


[inspiré du conte 'Cendrillon']





mercredi 1 mars 2017

Il était une fois... une tatin courge et chèvre


Une recette concoctée à partir d’idées piquées ici et là. Yotam Ottolenghi et sa tarte tatin au fenouil a largement inspiré la recette proposée dans ce post. Le résultat est à la hauteur des espérances de mes papilles.


Combien ?
Une tarte.

Quoi ?
-500g de courge (une fois pelée)
-2 oignons
-2 cuillères à soupe d’huile d’olive
-2 cuillères à soupe de vin blanc
-80g de sucre
-25g de beurre salé
-1 cuillère à café de romarin
-200g de chèvre frais
-1 pâte brisée


Comment ?
Etape 1 : Pelez puis taillez la courge en tranche de 1cm maximum. Pelez et émincez les oignons.
Etape 2 : Dans une casserole, à feu moyen, faites revenir dans de l’huile d’olive les oignons. Une fois qu’ils sont translucides, ajoutez le vin blanc et laissez cuire jusqu’à ce qu’il soit évaporé. Mélangez régulièrement pendant la cuisson. Réservez.
Etape 3 : Dans un plat à tarte tatin, répartissez le sucre de façon homogène sur tout le fond et faites-le fondre. Ajoutez le beurre et remuez bien de façon à obtenir un caramel. Ajoutez le romarin et mélangez bien.
Etape 4 : Disposez sur le caramel les tranches de courge et laissez cuire 10 minutes.
Etape 5 : Retirez du feu et disposez les oignons en couche homogène puis émiettez le fromage frais. Couvrez de la pâte en prenant bien soin de rentrer le bord de la pâte à l’intérieur du plat.
Enfournez dans un four préchauffé à 180°C et laissez cuire pendant 20 à 30 minutes (jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée).


PS : J’utilise le plat à tarte tatin d’Emile Henry qui passe sur le feu puis au four. Si vous n’avez pas ce plat alors faites le caramel dans une casserole puis versez le dans un plat à tarte qui lui pourra aller au four.

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